Des cheveux longs désespérés
Bercés de brise pour oublier
Des cheveux noirs tressés de fées
Coulant comme un fleuve tranquille
Sur vos rêves inachevés
Ou sur vos illusions faciles
Un sourire à vous fendre le coeur
A vous jeter les larmes aux yeux
Des yeux si profonds qu’on ne sait
Ni tes douleurs ni tes regrets
Quand le temps d’une île lointaine
Ils tremblent un peu de ne pouvoir
Vivre le vent d’une bohème
Qui s’est perdue dans un miroir
Les bras fatigués de se tendre
De rechercher des mondes flous
Des bras qui voudraient faire comprendre
Qu’il reste un coin de rêve en nous
Un sourire à vous fendre le coeur
A vous jeter les larmes aux yeux